Pourquoi les envies coquines varient aussi souvent… Est-ce que tout le monde fonctionne pareil où est-ce juste moi, en ce moment, qui suis d’une humeur à la découverte ??
Pourtant dans mon couple, on est ouvert à toutes sortes de plaisir, on parle beaucoup de ça entre ma femme et moi, on a pas de tabous, on profite simplement de tous nos sens.
Mais en ce moment, je suis empreint d’une curiosité plus importante et taquine que d’habitude. Je fantasme beaucoup, trop peut-être.
Il était 23h ce soir-là, un mercredi soir dans la belle ville de Toulon. Ma femme était partie se coucher, je m’ennuyais devant la télé, partagé entre un manque de fatigue et mon envie de plaisir. J’avais cette petite envie curieuse de jouer et ce même s’il n’y avait personne pour jouer. J’avais déjà envoyé quelques messages pour passer le temps à quelques amis, aucun n’était revenu. Tout le monde était allé se coucher à la même heure ou quoi ?
Je naviguais entre ma tablette, la télévision, mon téléphone et mon esprit rempli d’idées et d’envies, autant dire que j’étais bien éparpillé. J’ai passé de longues minutes cherchant quelque chose qui pourrait m’occuper ou me calmer surtout. Ces envies un peu étouffées, j’aurai préféré les assouvir mais ce soir-là, j’étais bien parti pour les mettre de côté.
1h du matin : une réponse, un signe de vie. Un mec dont j’avais fait la connaissance il y a quelques semaines à peine. Je ne le connaissais pas plus que ça, on avait déjà discuté plusieurs fois mais sans forcer les choses. On va dire qu’on était resté courtois et qu’on s’était contenté des banalités d’usage (enfin quand on fait connaissance sur les réseaux sociaux quoi).
Il répondait ce soir-là à mon petit message banal mais j’ai sauté sur l’occasion malgré l’heure tardive. Les sms n’ont pas tardé à se succéder et après avoir envoyé quelques courtoisies je me suis mis en tête de tâter le terrain sur un sujet un peu plus chaud. Je ne savais pas s’il allait mordre à l’hameçon mais au pire, si ça marchait pas, vu l’heure, je pouvais lui dire bonne nuit sans trop de regret.
Et à ma grande surprise, je me suis retrouvé à papoter avec un coquin qui avait l’air aussi gourmand que moi. Mon plaisir personnel à refait surface, un brin d’égoïsme m’a envahit. J’avais envie de jouer, de voir jusqu’où je pouvais pousser le plaisir ce soir-là avec lui. Les choses ont commencé doucement mais j’ai réussi à titiller sa curiosité, restant poli mais direct quand même.
J’ai simplement évoqué mon envie de plaisir. Le Plaisir : un simple petit mot mais qui peut avoir une portée sans commune mesure. En tout cas, moi ce soir-là, j’avais envie de parler de mes plaisirs, de mes envies de plaisirs, de mes besoins d’émotions et de sensations. Plus je parlais avec lui et plus j’avais envie d’en dire plus, si bien qu’au bout de vingt minutes, le simple fait de lui écrire sur le sujet m’avait fait raidir plus que de raison.
J’ai vite senti une tension sous mon boxer. Sans y porter attention, une belle érection était venue s’inviter à la discussion. Sans faire trop de bruit, je me suis déshabillé dans le salon, sans oublier de le dire à Bruno bien entendu, tant qu’à se faire plaisir, autant partager l’info, quitte à ce que ça éveille des envies chez lui aussi. Il a eu l’air d’apprécier mais il n’était pas comme les autres gars. Il n’a rien demandé. D’habitude c’est « envoies une photo » et là rien.
En avait-il rien à faire où était-il juste par intéressé. J’ai fait comme si de rien n’était pour voir s’il allait continuer dans la conversation et oui il continuait de plus belle et visiblement vu les réponses qu’il m’a faites, cela ne l’avait pas laissé de marbre.
Je me suis retrouvé nu dans mon salon, à discuter plaisir avec un mec que je ne connaissais pas, le sexe bien dur et des frissons me parcourant le corps. Je lui parlais des envies que j’avais, rien de particulier mais j’avais envie de ressentir des choses différentes ce soir-là. Plus je le voyais répondre à mes messages et plus ça me titillait. Au bout d’un moment il m’a demandé de me caresser légèrement pendant qu’on se parlait.
L’idée ne m’a pas paru saugrenue et je l’ai écouté. Je lisais ses messages tout en passant ma main sur mon torse et la laissant descendre doucement vers mon sexe. Il m’a indiqué la marche à suivre ; il pouvait être le seul à parler si moi de mon côté, je lisais attentivement ses messages en me concentrant sur mes ressentis et en me caressant si le besoin venait de lui-même. Pendant un quart de seconde, l’idée que ce soit un mec de l’autre côté m’a traversé l’esprit et m’a interpellé un bref instant car de l’autre côté les mots qu’il utilisait me parlait intensément. Il voulait se concentrer sur mes ressentis et voir s’il pouvait m’apporter du « plaisir » et là j’ai dit oui de suite.
Avant de commencer son monologue il m’a posé quelques questions notamment la plus intéressante à mon goût à savoir ma tenue et ma posture. Je lui ai répondu sans sourciller que j’étais nu, sur le canapé de mon salon, étendu de tout mon long, une main sur le téléphone et l’autre qui se promenait sur mon corps.
Visiblement ça lui a suffit et il est parti sans tarder dans une série de messages auxquels j’ai apporté une attention sans faille. Aussi bizarre que ça paraisse je l’ai lu tout en imaginant sa voix, comme s’il me parlait devant moi, à décrire ce qu’il me ferait en étant à côté de moi, en effleurant mon corps du bout des doigts, regardant si des frissons apparaissaient. Il aurait parcouru le long de mon corps sans omettre une seule zone, détectant mes zones sensibles.
Je l’ai laissé me caresser tout du long, pendant de longues minutes il s’est contenté de ses doigts, tantôt les humidifiant légèrement. Il s’est mis nu à mes côtés, sentant que j’étais assez ouvert pour pouvoir le sentir nu à mes côtés. Il s’est mis à jouer des caresses du bout de sa langue, commençant par mes tétons, je pouvais imaginer sa main se poser à côté de mon sexe pendant qu’il me léchait lentement.
Ma main se posant sur le haut de cuisse lui indiquant qu’il pouvait continuer. Il me faisait bander vraiment, j’aimais sa façon de faire et sa manière de se concentrer sur mes zones érogènes. J’avoue sans mal qu’il m’a fait connaître mes premiers préliminaires avec un homme. Il m’a apporté une dose d’émotions que je n’avais jamais ressenties, et j’ai aimé ça.
Il ne s’est arrêté de parler que lorsque j’avais enfin joui, me masturbant moins d’une minute tellement il m’avait donné chaud. On a continué à parler un peu après. Il s’est excusé d’être aller un peu loin, je l’ai de suite rassuré en lui disant que j’avais savouré chaque moment jusqu’à l’imaginer à côté de moi.
La conversation de ce soir-là s’est terminée sur un « qui sait, un soir peut-être… »
Ne manquez aucune info gay en vous abonnant à la newlsetter de La Gay Life !
En savoir plus sur La Gay Life
Subscribe to get the latest posts sent to your email.