L’heure des vacances avait sonné, direction Sitges pour une semaine de détente et de farniente. Soleil, mer, étalage de corps nus et bronzés sur la playa del Muerto au programme de cette histoire gay.
Sitges m’a vraiment manqué.
Pour cette première journée, j’avais décidé de me rendre sur la non moins célèbre plage gay naturiste de Sitges.
Depuis le centre de la ville, la route était longue mais pas désagréable. Au passage, j’y croisai tout types de mâles plus ou moins dénudés à mesure que je m’approchai de la plage.
Je plantai mon parasol, déployai ma serviette, et retirai mes vêtements sous le regard d’une bonne dizaine d’hommes, nus pour la plupart.
Certains étaient là pour se rincer l’œil, d’autres pour faire des rencontres, mais tous étaient là pour profiter d’un moment de liberté.
Je laissai mes affaires et me plongeai dans l’eau encore fraiche pour la saison. Non loin de moi se trouvait un couple qui s’embrassait langoureusement.
La transparence de l’eau et la proximité me fit remarquer deux belles érections. Je m’éloignai un peu pour leur laisser de l’intimité, paradoxalement.
J’aimai cette liberté de nager nu, totalement libéré de ces maillots de bain inconfortable. Cette sensation unique et naturelle au beau milieu d’un petit coin de paradis.
Cette impression d’être dans un lieu caché de la masse et presque à l’abandon. J’aurais presque préféré être complètement seul.
Je croisai le regard d’un autre garçon, non loin de moi, lui aussi en train de nager seul. Je m’approchai de lui et lui adressai un signe de tête comme lorsque je croisais d’autres coureurs lors de mes sorties footing.
Il s’arrêta et commença à me parler en espagnol bien trop vite pour que je puisse le comprendre. Je lui fit comprendre que je ne parlais pas très bien sa langue, mais qu’il pouvait par contre l’utiliser pour une autre activité.
Il me sourit avant d’approcher ses lèvres contre les miennes, et d’enfoncer sa langue dans ma bouche.
J’avais l’impression de me retrouver dans un des films pornos où tout se passe à une vitesse irréelle et absolument absurde. Sauf que cette fois ci, ça arrivait vraiment.
Nous n’avions pas pied, il était donc difficile de tenir la pose. Nous primes donc la décision de se rapprocher du bord, tout en restant complètement plonger sous l’eau, n’ayant que la tête de visible. Il était alors plus simple de se caresser et de faire corps à corps.
Il prit soudain une inspiration avant de plonger la tête sous l’eau et d’avaler mon pénis durcit pour l’occasion. Si vous ne vous êtes jamais fait faire de fellation sous l’eau, je ne peux que vous inviter à tenter cette expérience non moins déroutante.
Il reprenait sa respiration de temps à d’autres, mêlant caresses et doigté expert.
Je m’occupai à mon tour de son sexe, en m’appliquant à le pomper vigoureusement sous l’eau. Exercice plus compliqué qu’à l’accoutumé mais terriblement excitant, le manque d’oxygène provoquant une forme d’asphyxiophilie.
À chaque fois que je repris ma respiration, je frottai mon sexe le long de sa jambe jusqu’à son scrotum.
Nous reprîmes nos baisers tout en nous masturbant mutuellement. Nos mains s’entrechoquait tout en provoquant des remous autour de nous.
Il serrait sa main si fort sur mon sexe qu’une infime douleur se mêlait au plaisir. Je mordillai ses lèvres tout en malaxant ses fesses.
Je sentis alors, au paroxysme de ma jouissance, un jet m’effleurait le bras tandis que j’éjaculais au même instant que mon amant.
Se lâcher ainsi dans l’eau est une sensation méconnu mais d’aucune façon désagréable. Un dernier baiser pour dire au revoir, et je repris la direction du large afin de m’éloigner de la plage et contempler l’infinie qui s’offrait à moi.
Une histoire gay de obsedeinverti
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