La soirée venait à peine de commencer ce soir-là, il était à peine 21h. Il faisait encore bon dehors, la fenêtre du salon était encore ouverte sur la terrasse, la nuit tombait lentement en ce soir d’été.
La bouteille de vin que je m’étais ouverte était à peine entamée. J’étais sur mon canapé, profitant du calme de mon appartement. J’étais nu, comme chaque soir et je me suis mis à penser à vous deux… Je vous savais pas trop loin de chez moi mais je ne savais pas ce que vous faisiez.
Je me suis posé quelques minutes, en vous imaginant près de moi dans le salon. Mes mains ont commencé à danser sur mon corps tout tiède, les premiers frissons sont apparus rapidement, des images comme des flashs vous mettaient en scène. Assis à côté de moi, debout devant moi, une subite envie de vous avoir nus tous les deux à mes côtés. La tension se faisait de plus en plus présente, mes envies plus précises, vos corps de plus en plus en mouvement autour de moi.
Et puis après tout…
Je me suis relevé, offrant au passage ma nudité et mon excitation naissante à la terrasse devant moi. J’ai pris mon téléphone, et tout en restant devant la fenêtre, j’ai commencé à écrire un petit message.
« Salut Matthéo, salut Luka, une belle pensée pour vous deux ce soir. Je me suis ouvert une petite bouteille qui vous aurait fait plaisir, je savoure mon premier verre juste devant ma terrasse, nu et pensant juste pour vous. Si l’envie d’un verre vous dit, prévenez-moi, et si vous avez envie de plus… vous avez le code de chez moi. Je vous embrasse. Clem ! ».
Avalant la dernière gorgée de vin, et relisant le sms, passé le petit moment de doute, je cliquais sur « envoyer »… Je suis revenu dans le salon pour me resservir un autre verre. La musique était de mise, j’ai monté un peu le son, laissant l’air m’envahir, commençant à danser totalement nu. Quelle sensation foutrement agréable en y repensant.
J’avais hâte de voir s’ils allaient répondre, surtout de voir s’ils allaient répondre autre chose qu’un smiley qui rigolent, j’avais envie qu’ils soient curieux, voire même joueurs…
Pendant ce temps-là, à quelques kilomètres…
Je m’appelle Luka, je suis infirmier libéral. Je parcours la ville pour prodiguer quelques soins à mes patients : petit bobo, prise de sang, soins plus lourds pour personnes âgées…. Je passe mes journées à essayer d’apporter un peu de bien-être. Cela occasionne de belles rencontres parfois. Rencontres coquines aussi je l’avoue, mais en de bien rares occasions quand même. Mais c’est comme ça que j’ai rencontré Clément. Suite à une blessure due au sport (monsieur pratique le volley-ball) il a fait appel à mes services.
Pendant plusieurs semaines je suis passé chez lui tous les deux jours pour ses soins. L’attirance fut là dès le premier jour. Toujours un peu gêné dans ces moments, j’avoue que sa gentillesse a fait le reste. Je suis tombé sous le charme. Ce qui devait arriver arriva, comme on dit, mais c’est une autre histoire.
J’avais eu une journée assez lourde ce soir-là et c’est sans regret que je quitte mon dernier patient. Il était 21h en ce soir d’été. Je monte dans ma voiture et le téléphone sonne. Un message. Un message de Clem, justement. Message groupé ! Pour Matthéo et pour moi.
Déjà content d’avoir de ses nouvelles, car oui même après la fin de ses soins nous avons gardé contact. C’est devenu un ami. Donc content de voir son nom s’afficher et le contenu du message m’a laissé tout chose également.
Le savoir nu chez lui, avec une bonne bouteille, et pensant à nous…. Rien que cette idée a provoqué chez moi un émoi non dissimulé. Je me suis mis à l’imaginer dans cet appartement que j’avais appris à connaître. Et de suite une chaleur m’envahit, mon sexe commence à se raidir et je n’ai pas pu m’empêcher de le caresser au travers de mon jean.
Je ne savais pas grand chose sur Matthéo mais l’envie de le rencontrer est bien là. Clem a su piquer ma curiosité à son sujet. Et comme je faisait confiance à Clem, je me suis dit que je pouvais foncer les yeux fermer pour faire la connaissance de Matthéo.
Je bande totalement maintenant. Je déboutonne mon jean et laisse sortir mon sexe pour être plus à l’aise. Le sexe bien raide et à l’air libre, je reprends mon téléphone :
« Sers-moi un verre de vin, le temps de faire la route et je suis chez toi ! »
Message envoyé. Je démarre, sexe dressé et toujours libre….
La réponse rapide de Luka était arrivée si vite. Je pensais bien qu’ils allaient répondre mais à cette allure et vu la réponse que Luka m’a faite, il avait l’air plus qu’enthousiaste. Ça m’a complètement émoustillé et je me suis même resservi un autre verre, direction la terrasse en me disant qu’il allait peut-être me voir l’attendre en pleine forme. Je l’imaginais, fonçant à travers les routes histoire d’arriver au plus vite.
Les idées coquines qui me traversaient l’esprit il y a quelques minutes étaient de plus en plus précises et beaucoup plus explicites. J’avais la ferme intention de le recevoir nu, ne serait-ce que pour voir sa réaction et voir si ça lui ferait plaisir. J’avais hâte qu’il arrive, mon corps commençait à chauffer littéralement, l’alcool montait aussi de plus en plus. Un début d’ivresse et d’excitation, j’étais chaud bouillant, il fallait vite qu’il arrive…
Il aura fallu quelques minutes supplémentaires pour que je le voie arriver à toute vitesse sur le parking en bas de mon immeuble. Il ne m’a pas vu de suite. Il est sorti assez vite de sa voiture, regardant à droite à gauche s’il n’avait alerté personne et ce n’est qu’après qu’il a levé la tête et qu’il m’a aperçu. J’étais en train de l’observer, toujours complètement nu. J’ai pu voir son sourire de là où j’étais. Il s’est mis à marcher très vite puis s’est mis à courir vers l’entrée.
Quelques minutes seulement après, deux petits coups sur la porte et il est entré directement… et quelle entrée !!! Il est entré torse nu !!! L’envie et l’empressement avaient eu raison de lui visiblement dans l’ascenseur ! J’ai adoré cette entrée à demi-dévoilée. On s’est regardé tout sourire. Il a fermé la porte, a jeté ses quelques affaires dans l’entrée. J’ai tendu un verre de vin. Il s’est approché, prenant le verre de vin et ma taille en même temps et m’a embrassé directement pour me saluer, un baiser long, un brin sauvage mais très intense. Sa main se baladait entre mes hanches et mes fesses. Mon accueil était réussi et on le savourait à pleine bouche.
J’adore embrasser Clément. Il faut reconnaître qu’il embrasse divinement. Ses lèvres bien généreuses, sa douce langue bien ferme et curieuse à souhait. Et sentir son corps contre mon torse ne fait que décupler les sensations. A peine entré dans son appartement, j’étais collé à lui en moins de vingt secondes.
Note pour moi-même : la peau de ses fesses est d’une douceur extrême, penser à les caresser le plus souvent possible !
Quelle arrivée et quelle entrée mon p’tit Luka !
Et quel accueil de ta part !!! Merci pour ton invitation, c’était une belle idée !
J’ai pris le temps d’enlever chaussures et chaussettes. Je sais que Clément adore les mecs en jean torse et pieds nus. Son petit kiff perso. Bien entendu cela s’accompagne de l’absence totale de sous-vêtement. Bref j’étais déjà en tenue puisque je me suis empressé d’enlever ma chemise dans l’ascenseur et que je ne porte pas de dessous par cette chaleur.
Ton vin est toujours aussi délicieux. Des nouvelles de Mathéo ?
Non pas encore, mais il n’a pas dû voir mon message. Attendons-le un peu encore.
Mon verre à la main je me suis dirigé vers la terrasse. Au passage je dépose un baiser sur sa nuque tout en caressant furtivement son sexe dressé.
« C’est ça attendons-le ! Tu as choisi une musique très sensuelle tu sais ! »
Une fois sur la terrasse, j’ai commencé à onduler au rythme de la musique tout en sirotant mon verre. Face à lui, le regard malicieux derrière mes lunettes, j’ai dégrafé le premier bouton de mon jean. Quelques poils sont apparus.
Tu aimes ?
Oh ça oui… continues !
C’est à ce moment-là que le second message est arrivé… c’était Matthéo…
A vous d’imaginer la suite de cette histoire gay… Laissez-nous un commentaire !
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