Suite de notre histoire gay… Notre blog rencontre déjà un certain succès. Ce n’est pas difficile, dès que l’on parle de sexualité sur Internet, on attire du monde. Mais il manque le principal : des réactions.
Il est plus dur de faire en sorte que les gens commentent et racontent leur expérience. On peut rester anonyme sur le réseau, mais il y a quand même la crainte de s’exposer.
Lire la 5e partie de Compagnons de chambre
– Bien, il est temps d’écrire un deuxième article.
Bart est le plus enthousiaste de nous deux. Et il a raison, il faut, surtout au début, rapidement alimenter notre blog en contenu.
– De quoi on va parler ?
Il aime ce que nous avons mis en place, mais je reste celui qui doit apporter les idées.
– On vient d’évoquer la découverte de la masturbation. C’est toujours un phénomène étrange au début. Quand est-ce que tu en as parlé à quelqu’un d’autre ? Si tu en as jamais parlé avec qui que ce soit.
Désormais, lorsque nous sommes seuls dans la chambre, nous restons nus. Beaucoup de barrières sont tombées depuis que l’on partage ce que l’on appelle généralement le plaisir solitaire. Et comme nous sommes accros, que nous avons toujours envie, il est quand même plus simple de laisser le matériel à disposition en permanence.
– En fait, je n’aurais jamais osé en parler à qui que ce soit, les choses sont venues naturellement. Dans les vestiaires du club de foot.
– Raconte, je note.
Parce que c’est le genre d’expérience qui va faire venir du monde sur notre blog.
– Bah, je fréquentais ce club depuis longtemps. Nous étions une équipe soudée. Mais il y a eu une sorte de basculement. Pendant longtemps personne ne se gênait d’être nu devant les autres, pour se changer, pour prendre sa douche. Et puis soudain, une sorte de pudeur s’est installée.
– Comment tu l’as ressenti ?
– Les mecs ont commencé à se tourner pour se changer. Mais il y avait aussi les regards.
– Comment ça ?
– On aurait dit que tout le monde avait découvert la masturbation en même temps. Alors on se regardait mutuellement, sans doute pour se rassurer. Pour voir si les autres aussi commençaient à avoir des poils, autour du sexe, sous les bras, sur le torse. Et pour espérer surprendre une érection, histoire de lancer la conversation.
– Oui, on hésite à en parler ouvertement, ce qui est assez débile.
– Le déclic est arrivé sous la douche. L’un des membres de l’équipe s’est mis à bander comme un âne.
– Quelle a été la réaction ?
– Il a tenté de se cacher. Ce n’est pas trop possible sous les douches collectives. Tout le monde discute et se regarde, impossible de masquer une réaction du corps.
– Et les autres, ils l’ont charrié ?
– Étonnement non. Je crois que nous attendions tous ce moment, avoir la preuve physique que nous n’étions pas les seuls à connaître cette transformation.
– Qu’est-il arrivé ?
– On l’a regardé, fixement. Et plusieurs autres sexes se sont mis à gonfler. Assez rapidement, nous étions tous en érection. Sans un mot, on s’observait.
Étant donné que nous discutons à poil, je ne peux pas masquer ma réaction à moi. Le simple fait d’imaginer tous ces mecs nus, tendus, je n’en peux plus.
– Je ne sais plus qui a lancé la discussion, mais l’un des mecs a demandé si ça nous arrivait souvent. On a partagé le récit de nos premières expériences.
– Tout en vous masturbant ?
– Non, ça c’est dans les pornos. On était juste tendus. Personne n’a osé afficher plus de son intimité.
– Quel effet ça a eu ?
– Je crois que l’équipe était encore plus soudée. Tout le monde était rassuré. Et à partir de ce jour, la pudeur a disparu, chacun laissait son sexe réagir sous la douche. Nous avons noué une grande complicité.
– Il n’y a jamais eu aucun débordement ?
– Non. Aujourd’hui encore ça arrive sous les douches et personne ne fait vraiment attention. On sait ce que c’est que d’être un mâle.
Je prends des notes le plus rapidement possible pour mettre en forme ce nouvel article.
– Vous en discutiez souvent ?
– Après, nous ne sommes plus revenus sur le sujet. Quelques mois ont passé et les discussions tournaient surtout autour de qui avait déjà couché, qui n’était plus puceau, on voulait connaître les détails.
Nous sommes tous les deux tendus.
– J’espère que cet article ne va pas me compromettre. Je ne veux pas qu’on puisse savoir que c’est moi qui raconte.
– Tu ne cites pas le nom de l’équipe. Et cette expérience est partagée depuis des générations dans la plupart des clubs de sport. Beaucoup de mecs pourront s’identifier à ce que tu racontes mais personne ne découvrira qui parle.
– D’accord. Bon, je crois que c’est un bon article vu l’état dans lequel nous sommes.
Il est temps qu’on se soulage. Toutes les situations sont une occasion pour nous de nous faire plaisir…
Avec Bart, nous nous installons devant l’ordinateur. Nous sommes très studieux en ce qui concerne nos textes sur la masturbation. Comme si nous avions une mission, celle de libérer la parole sur le sujet.
– Nous avons de plus en plus de réactions.
– Ouais, certains écrivent même des textes assez longs pour raconter leur expérience. On va les publier ?
– C’est le principe, de partager les différentes visions de la masturbation. Mais là je te laisse voir comment les intégrer, pour que ce soit clair et que chacun ait envie de lire.
Bart se charge de la partie « mise en ligne », il est beaucoup plus doué que moi pour donner une bonne présentation, logique, à notre blog.
Ensuite, nous devons aussi continuer à écrire nos propres textes. Et cela commence toujours par une question que je pose à Bart :
-Tu as été surpris en pleine masturbation ?
Pour moi la question ne se pose pas, puisque très rapidement j’ai partagé ces instants supposés solitaires avec mon frère. Mais je suis curieux de savoir si mon roommate a réussi à rester discret.
– Par mon père, j’avais quinze ans.
– Raconte, je note.
– J’étais assis à poil devant mon ordinateur, à mater des pornos. Une main sur le clavier, une autre sur mon sexe. Pour profiter de la vidéo j’avais le casque sur les oreilles.
Tout comme lorsque moi je l’ai surpris la première fois.
– Je croyais être seul à la maison mais mon père est entré dans la chambre.
– Tu l’as vu tout de suite ?
– Non, je ne sais pas combien de temps il a regardé avant que je sente sa présence.
– Comment tu as réagi ?
– J’ai fermé le navigateur et posé mes mains sur mon entrejambe, comme si je pouvais cacher ce que j’étais en train de faire.
– Ouais, on croit toujours pouvoir détourner l’attention. Et ton père, il a dit quoi ?
– Dans un premier temps, rien, il est ressorti de la chambre.
– Et toi tu t’es fini ?
– Évidemment. J’ai un peu honte de l’avouer mais cette situation m’a excité. J’ai aimé que mon père me voit viril. Peut-être que c’est un instant utile, un moment où le paternel comprend que son fiston n’est plus un enfant mais un homme.
Je n’extrapolerai pas jusque-là, on verra ce que les internautes en pensent.
– Et ensuite, vous en avez discuté ?
– Il m’attendait dans le salon, j’ai senti venir la discussion solennelle.
– Qu’est-ce qu’il a dit ?
– Il voulait savoir depuis quand je me masturbais, si je le faisais souvent, si j’étais toujours seul pour le faire.
La dernière question est assez étrange.
– Ensuite j’ai eu droit à une leçon de morale. Mes parents sont très religieux, pour eux la masturbation est un péché.
Waouh, il existe encore des gens qui en sont à ce stade…
– Mais j’ai trouvé la leçon de morale assez légère, mon père ne semblait pas convaincu par ce qu’il disait.
Je note tout ce que Bart me dit, la mise en forme viendra plus tard.
– Alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai osé lui poser la question : est-ce que tu te masturbes aussi ?
– Waouh, il a dû être surpris.
– Il était un peu gêné. C’est le comble, mon père gêné alors que je venais d’être surpris en plein plaisir solitaire.
– Il a répondu ?
– Il m’a dit que oui. Il n’avait pas besoin d’ajouter quoi que ce soit, j’ai compris que pour lui c’était une confidence assez honteuse, qu’il regrettait déjà d’avoir faite. Mais j’ai considéré que c’était un gage de confiance, il n’a pas menti à son fils.
– Vous n’en avez jamais rediscuté.
– Non, jamais. Ce jour-là nous sommes devenus un peu plus complices. Parfois, la nuit, on se croisait devant les toilettes. On savait que chacun dans son coin s’était soulagé à la main. Mais aucun de nous deux n’a jamais rien dit. Enfin jusqu’à aujourd’hui, je ne sais pas s’il faut noter tout ça.
– Comme je te le dis toujours, ton expérience est sans doute partagée par d’autres mecs. Personne ne saura que c’est toi qui dis les choses. Tu vois bien qu’à chaque article des dizaines de mecs approuvent et confirment avoir eu la même expérience.
– D’accord, si tu le dis. Bon, on dirait que ça nous a excités.
Il faut qu’on se fasse du bien avant de continuer. Il y a un moment que nous n’avons plus eu besoin des pornos pour nous stimuler.
– Et toi, ton père savait ce que tu faisais avec ton frère ?
– Il l’a découvert, et les choses se sont passées bien différemment que pour toi.
C’est à mon tour de raconter ma relation avec mon père à partir de ce moment où tout a changé. Parce que, lorsqu’on découvre la masturbation le lien avec le père se modifie, disons qu’on est un peu plus à égalité. On se sent homme, et le père est évidemment le modèle.
– Pour moi c’était plus simple, puisque tout avait déjà été vécu par mon frère.
– Raconte.
– Mon père l’a surpris lors d’une de ses masturbations. Ils ont eu une discussion, mais mon père est assez cool sur le sujet, il n’y a pas vraiment de pudeur dans la famille.
– Il a su comment que toi aussi tu commençais à découvrir le plaisir solitaire ?
– Il a compris de lui-même, sans à avoir de preuve. Il y a quand même des signes qui ne trompent pas. Surtout l’odeur, je pense. Je ne me lavais pas après chaque masturbation et à la maison je me baladais toujours en caleçon, forcément je sentais le sperme.
– Vous n’en avez jamais discuté.
– Non, j’imagine qu’il s’est dit qu’il avait déjà fait le boulot avec mon frère et que du coup c’est lui qui allait m’accompagner pour cette transition.
Je note en même temps que je parle, puisque je suis le rédacteur des articles du site.
– Et avec ton frère, vous vous contentiez de mater des pornos, chacun sur votre lit ?
– Pendant un long moment, oui. Et puis on s’est rapprochés.
– Qui a initié ce rapprochement ?
– Lui. Quand on a commencé à se masturber ensemble, il avait une copine. Donc il était pleinement satisfait. Puis ils ont rompu, je crois qu’il a ressenti un manque de contact, ce besoin que quelqu’un d’autre provoque le plaisir.
– Comment il a amené la chose ?
– Il est resté allongé sur son lit, mains derrière la nuque, le sexe dressé. Et il m’a fait un simple signe de la tête.
– Tu as tout de suite compris ?
– Oui, quand il s’agit de sexe on comprend d’instinct ! Et puis j’avais depuis longtemps envie de le toucher. Comparé à moi c’était déjà un mâle, poilu, de tout le corps, avec un gros et long sexe. Je voulais savoir ce que ça faisait de tenir un si gros membre.
– Continue.
– Je l’ai pris en main et j’ai commencé à le masturber. Lui gémissait et se tortillait.
– La situation ne vous paraissait pas étrange ?
– Pas un seul instant. Je sais bien que vu de l’extérieur c’est bizarre, mais on avait tellement l’habitude de tout partager que c’était juste un truc en plus.
– Tu l’as amené jusqu’à l’orgasme ?
– Oui, il voulait que j’aille jusqu’au bout. C’est une sensation incroyable de sentir le sexe de son frère se contracter entre ses mains. J’ai joui sans me toucher.
– J’imagine que vous n’avez plus jamais arrêté.
– Non, une fois qu’on a goûté à la masturbation mutuelle, on ne s’arrête plus.
– Personne n’a jamais su ce que vous faisiez ?
– Non, nous n’avons jamais été surpris.
– Et vous êtes allés plus loin ?
– Je l’ai pris en bouche.
– Et lui ?
– Jamais.
Nous sommes déjà bien excités, il va être temps de soulager la bête.
– Quand est-ce que vous avez arrêté ?
– Il est parti faire ses études dans une autre ville. Mais quand on se retrouve, pendant les vacances, on remet ça, c’est une habitude et nous en avons tous les deux envie.
– Il doit te manquer.
– C’est vrai que parfois je repense à ces instants et ça me manque.
Bart se lève. Il s’allonge sur son lit, passe ses mains derrière sa nuque et reste là, sexe dressé.
– Je veux savoir ce que ça fait.
Enfin ! Comme à l’époque pour mon frère, il y a un moment que j’ai envie de toucher et de profiter du sexe de mon roommate. Je ne vais pas laisser passer cette occasion. Je prends son membre en main. Rien que cette étape le fait gémir. J’hésite quand même. Elle est coupée, j’ai peur de lui faire mal.
– Crache dessus.
Mince, il réagit comme Chad. Il n’y aurait donc pas trop de différence entre les hétéros et les homos quand il s’agit de prendre son plaisir.
– Vas-y à fond !
Il a quand même fermé les yeux, peut-être pour ne pas voir que c’est moi qui fais monter la sève.
– Je viens.
Il est plus rapide que d’habitude, je l’amène jusqu’au bout. Et rapidement je me retire, il ne faut pas trop abuser non plus, je le laisse se nettoyer. Il ne me rendra pas la pareille, moi je dois me vider avec ma propre main. Rapidement aussi, cet instant a été un véritable bonheur.
Histoire gay à suivre…
Auteur de cette histoire gay : ACarlson
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