Suite de notre histoire gay… Nous sommes tous les deux assez mal à l’aise. Ce que nous allons faire est sans doute plus simple entre deux potes qui se connaissent depuis longtemps.
Ou alors avec un mec que l’on ne connaît pas du tout, avec qui on peut tester ce type d’expérience et ensuite ne plus jamais se revoir si ça se passe mal.
Ici, la situation est très différente. On ne se connaît pas du tout et en plus, une fois le pas franchi nous serons quand même obligés de nous voir tous les jours puisque nous partageons la même chambre.
Lire la 2e partie de Compagnons de chambre
– Qu’est-ce que tu aimes comme genre de film ?
– Un peu de tout.
– Je te laisse choisir.
Sur son ordinateur il a téléchargé des centaines de vidéos pornos. On peut en trouver facilement sur Internet, même si souvent, quand elles sont gratuites, on ne peut en avoir qu’un extrait. Là, il a certainement piraté des films complets, je vais en choisir un au hasard parce que si je dois regarder toute sa vidéothèque nous en aurons pour des heures.
– D’accord, c’est parti.
Nous nous asseyons côte à côte. Pour l’instant nous restons en short. Difficile de se mettre tout de suite nu, à froid, il faut dans un premier temps que l’excitation monte pour que nous ayons plus de courage. J’ouvre deux canettes de bière, l’alcool nous aidera à atténuer nos inhibitions.
– Je vois que ça monte.
Comme lui, je me caresse le torse, en insistant sur les tétons. Nous avons tous les deux une grosse bosse sous le short. Chacun passe sa main en dessous pour se caresser les parties intimes.
– Montre.
C’est moi qui ai demandé à ce que cette séance ait lieu. Et puis lui, je l’ai déjà vu. Doucement, je baisse mon short et je laisse poindre la bête à l’air libre.
– Joli calibre.
Il me regarde de longues minutes. Non pas parce qu’il apprécie le sexe masculin mais bien parce que pour la première fois de sa vie il en voit un avec un prépuce.
– J’espère que ça ne te dégoûte pas.
– Non, c’est juste bizarre.
Il sort la sienne. Un véritable monstre. Longue et épaisse, un régal pour les yeux.
– Décalotte.
Il a envie de voir comment le système fonctionne avec un prépuce. Je lui montre, très lentement.
– C’est cool.
Nous essayons de nous focaliser à nouveau sur la vidéo, parce que là c’est sans doute trop gay pour lui. Mais en permanence il jette un œil à ce que je fais, intrigué par cette peau qui coulisse.
– C’est sympa de partager ça.
– Ouais, on ne devrait pas se cacher entre hommes.
Quelque chose change. Bart se détend. Ce n’est pas une surprise, le fait que cette séance virile nous rapproche. Nous n’avons pas réussi à briser la glace autrement, mais de nous retrouver nus, à regarder un porno en se faisant plaisir, cela va faire de nous des roommates très proches.
– Tu veux toucher ?
Je vois bien qu’il a envie de tester ce que cela fait d’avoir en main un sexe avec un prépuce.
– C’est un peu homo de faire ça.
– C’est bon, on est entre nous, ce qui se passe dans cette chambre reste dans cette chambre.
Il n’en faut pas plus pour le convaincre. Il prend mon sexe en main et je le laisse s’amuser.
– C’est vraiment bizarre.
J’essaie de ne pas trop gémir, je pense qu’il n’apprécierait pas, même s’il me procure un plaisir incroyable.
Je repousse sa main. Lui s’est vidé il y a quelques heures, moi je suis plein de plus d’une semaine. Nous continuons à nous occuper chacun de la sienne en matant le porno. Il faut une heure pour qu’il annonce qu’il arrive au bout. Nous jouissons ensemble.
– Super sympa.
Il me tend un kleenex. On s’essuie rapidement et on remet nos shorts.
– Je crois qu’on va bien s’entendre finalement.
– Ouais, je pense aussi.
Je suis assez content de cette petite séance. C’est vraiment bien si je peux partager ce genre de moment avec mon roommate, sinon les choses seraient compliquées. Il faudrait sans cesse se cacher pour se faire plaisir, ce qui est assez débile. Nous sommes entre mecs, nous avons besoin de nous soulager régulièrement. Et j’aime prendre mon temps, je ne veux pas avoir à m’enfermer dans les chiottes chaque fois que j’ai une envie pour bâcler le truc.
Sans me doucher, je file à la salle de sport. J’ai maintenant une plus forte motivation. Il faut que je raffermisse mon corps, que je devienne plus musclé, que je sois à la hauteur de mon roommate, parce qu’à côté de lui j’ai quand même l’air assez gras…
Comme convenu, je ne choisis pas n’importe quelle heure pour venir à la salle. Je me cale sur l’emploi de Chad, parce que je veux qu’il soit mon coach personnel.
– Tu progresses assez vite.
Je ne crois pas qu’on puisse encore tirer une conclusion de mes activités physiques, je ne viens que de commencer. Et il est parfaitement normal que je progresse puisque je suis parti de rien.
– J’ai fini pour aujourd’hui, tu passes chez moi ?
C’est vrai qu’il m’avait proposé de voir les images de son voyage à Paris. Je serais allé dans sa chambre bien plus tôt si je n’avais pas été distrait par les activités de mon roommate.
– Je passe sous la douche et je viens.
Chad réside dans un dortoir qui a été remis entièrement à neuf récemment. À côté, j’ai l’impression de dormir dans un bidonville. Ici, tout est beaucoup plus calme. Si dans le mien c’est la foire jour et nuit, à croire que les sportifs n’étudient pas, là c’est une ambiance studieuse. Et surtout, le dortoir est mixte. Pas totalement, puisque les deux premiers étages sont réservés aux étudiantes et les deux suivant aux étudiants. Mais quand même, on se croise, il y a un certain mélange, c’est un tout autre univers alors que nous sommes sur le même campus.
– Il faut que je retrouve mes photos.
Nous sommes assis côte à côte sur le lit de Chad. Il fouille dans les archives pour me montrer des images de Paris. C’est assez barbant, puisque même si je n’y habite pas je connais la ville. C’est autre chose qui m’intéresse.
– Tu y es allé avec ton petit copain ?
– Oui, celui de l’époque. Maintenant je suis célibataire.
Je comprends parfaitement que ces informations ne me sont pas données au hasard.
– Et ton roommate, il est… ?
– Gay, oui. Tu sais qu’on doit remplir un questionnaire au moment de l’inscription. Sur le campus il y a un bureau en charge de faire coïncider les profils des étudiants.
– Comment ils s’y prennent ?
– Je crois que c’est surtout basé sur l’origine, l’état dans lequel on a grandi. Un Californien et un New-Yorkais ont plus d’atomes crochus qu’un Texan et un habitant du Michigan. Et puis ils se focalisent sur les activités extra scolaires. Deux mecs qui disent jouer au tennis auront au moins un point commun.
– Pour moi c’est raté, je suis avec un Américain qui me parle à peine.
– Parfois ils ne peuvent pas réussir à provoquer la bonne combinaison. Tu peux demander à changer.
– Non, il est plutôt sympa en fait. Mais là, ils ont mis deux gays dans la même chambre, le questionnaire ne demande pas l’orientation sexuelle.
– Pas directement. Mais sur le questionnaire tu dois lister tes cinq films préférés et tes chanteurs favoris.
– Je ne vois pas comment…
– Si un mec cite Madonna et Britney Spears, il y a des chances pour qu’il soit gay.
– C’est quand même assez hasardeux.
– D’après les statistiques, seuls deux pour cent des étudiants demandent à changer de roommate pour cause d’incompatibilité.
Nous avons totalement abandonné l’ordinateur et les photos de Paris, qui n’étaient de toute façon qu’un prétexte.
– Il est bien vu d’être gay sur ce campus ?
– Tu as remarqué qu’il y a un groupe gay.
– Oui, je me demande ce qu’ils font.
– C’est à la fois un club de discussion, pour s’épancher sur les difficultés d’être gay, les insultes dont on est la cible, des choses comme ça. C’est aussi un groupe militant pour la diversité.
– Tu y es inscrit ?
– Non. Je ne cache pas ma sexualité, mais je ne l’affiche pas non plus en permanence. À la salle je coache des sportifs à cent pour cent virils. Ils savent que j’aime les hommes mais ça ne les gêne pas, ils ne voient que le coach, doué pour faire progresser les sportifs.
– Donc c’est comme dans la vraie vie, on peut s’assumer mais pas prendre sa sexualité pour étendard.
– Un campus c’est juste le monde extérieur reproduit et concentré dans un petit espace.
Il me caresse doucement la cuisse.
– Tu n’y vas pas par quatre chemins.
– Ton petit accent me fait craquer.
– T’as envie de te taper un Français.
– Dis comme ça ce n’est pas très glamour, mais oui, tu m’excites.
– Ton roommate rentre bientôt ?
– Nous avons un code. Si je mets ce petit pendentif sur la poignée extérieure de la porte, c’est que j’ai besoin d’intimité.
– Alors va placer le signe.
C’est direct, mais pourquoi se prendre la tête ? J’ai envie de lui, il a envie de moi, on ne va pas passer quinze jours à tourner autour du pot…
Nous commençons à nous déshabiller. Je pourrais simplement passer mon temps à regarder le corps de Chad, il est absolument parfait. Il a réussi à muscler chaque petite partie de son corps, je ne soupçonnais même pas l’existence de certains muscles… Je ne suis pas près de les voir apparaître sur moi mais ce n’est pas ce qui compte.
– Avant qu’on aille plus loin.
– Je sais, je ne suis pas coupé.
– Tu as déjà fait ça avec un américain ?
– Non, mais j’imagine que tu te poses des questions.
– Je n’en ai jamais vu de comme ça. Je voudrais que tu me pardonnes par avance si j’ai une réaction étrange.
– Tu n’en as jamais regardé dans les pornos ?
– Pas très souvent et ce n’est pas la même chose.
– Mets-moi à poil et si vraiment ça te rebute, on arrête, y a aucun souci.
Je me mets debout devant lui. Il baisse mon short et mon boxer. Il observe longuement. C’est plus excitant que gênant !
– Je peux toucher ?
– Évidemment ! On est là pour ça, non ?
Il avance sa main. Il touche d’abord du bout des doigts, puis il joue avec. Il explore mon sexe comme un médecin à la recherche d’une éventuelle imperfection.
– Et comment je fais si je veux la mettre en bouche ?
– De quoi tu parles ?
– Je laisse la peau ou bien…
– C’est mieux si tu tires dessus.
– Du coup ça sert à quoi ?
– Je ne me pose pas la question. C’est comme ça, ça ne me dérange pas, donc je laisse la nature comme elle est faite.
– Moi je n’ai pas vraiment eu le choix, vu qu’on l’a coupé quand j’étais encore bébé.
– Tu regrettes parfois ?
– Non, comme toi c’est naturel, j’ai toujours eu le gland à l’air, je ne sais pas ce que ça fait autrement.
– Tu vois, y a rien de normal ou d’anormal. C’est finalement juste une petite différence.
Il se met à l’ouvrage, pour mon plus grand plaisir, avant de me présenter la sienne.
– Et toi, ça te dégoûte une coupée ?
– Non, pas du tout. Ça me paraît aussi étrange, mais on s’en fout.
C’est vrai que toutes ces questions sont débiles. J’ai envie de lui alors peu importe. Elle est belle, longue, épaisse, le reste n’a pas d’importance.
Nous avons principalement joué avec nos sexes, à la découverte des différences de l’autre. Je suscite la curiosité et ce n’est pas si mal comme situation. On dirait que beaucoup ont envie de voir ce que j’ai entre les jambes, juste parce qu’ici la majorité n’a plus de prépuce. Je suis une sorte de bête de foire, alors qu’à la maison c’est plutôt l’inverse.
Mais je n’ai pas menti, je ne comprends pas vraiment pourquoi ce serait un problème. Ce n’est pas non plus une maladie, ni dans un sens ni dans l’autre. Je comprends qu’il puisse y avoir des résistances au niveau de l’hygiène, puisqu’on considère que sans la peau c’est plus sain, plus propre. Je ne sais pas s’il y a des études là-dessus mais je me lave régulièrement et je n’ai pas l’impression de porter plus de microbes que les autres. Mais bon, si c’est pour faire de la pédagogie, je crois que je suis prêt à me montrer nu devant qui veut…
Histoire gay à suivre…
Auteur de cette histoire gay : ACarlson
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