Beaucoup d’entre nous ont eu une émotion spéciale en découvrant Gravité, le second titre de “L’EP” de Zazie, découvrez une version live enregistrée au musée Jean-Jacques Henner.
C’est ce titre, entre douceur et résignation, que Zazie a choisi d’adapter en session live dans le musée Jean-Jacques Henner.
Avec des arrangements créés spécifiquement pour cette occasion, cette version aérienne autant que terrienne fait la part belle à l’émotion!
On aimait déjà beaucoup ce nouveau titre de zazie, on adore la version live !
Un nouvel album de Zazie « Aile-P »
Il suffit parfois d’un vol d’oiseaux qu’on aperçoit, un matin, dans l’azur, pour reprendre espoir et courage face à un monde enténébré. Un coup d’aile et voilà Zazie repartie à l’assaut des cimes musicales. Vu du ciel, son « Aile-P », recueil de huit titres légers et graves à la fois, soit quatre de plus que ceux qui figuraient déjà sur son premier « EP » tient de l’objet volant auquel on peut s’identifier.
Des morceaux électro nerveux comme « Let it shine » pour planer, entrer dans la transe, « voler dans les plumes » d’une réalité qui nous donne trop souvent envie de faire l’autruche. Des chansons délicates comme « Gravité » pour marcher, en funambule, sur le fil ténu de l’émotion, entre douceur et résignation.
Avec « Aile-P », qui sort quatre ans après « Essenciel », album certifié platine, Zazie déjoue les lois de l’apesanteur et prend encore de la hauteur. Toujours à la recherche du mot juste, celui qui fera battre son cœur fragile et rendra justice à notre humanité, elle a le don, à la Souchon, de résumer en une expression familière ou poétique la vibration d’une époque.
« La gravité, on peut l’éviter », « Humanité, lève-toi, relève-toi, soulève-toi ! », « C’est con c’est quand » sont autant de mantras cachant sous leur facétie joueuse des slogans qui font mouche et qui rassemblent.
Cependant, une vulnérabilité nouvelle a colonisé, comme la vigne vierge tapissant de gris-vert la façade d’une maison, l’écriture enjouée de Zazie. C’est qu’entretemps, la crise du covid et le confinement sont passés par là, contraignant l’artiste toujours par monts et par vaux à une introspection solitaire. «
Pendant cette période, raconte-t-elle, je me suis accordée le droit de réfléchir autrement, d’aller un peu plus loin sur certains sujets. Voire de pleurer, sans être non plus archi dépressive, profitant du fait que je n’avais plus d’émission de télé et donc plus d’obligation d’être présentable. J’ai trouvé ce temps à soi intéressant, avec ce droit soudain à la paresse, à la tristesse et à s’envisager avec honnêteté. »
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