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Futuriste avec des clins d’œil à Stanley Kubrick, Lars von Trier, Albator et même à Michel-Ange, ce clip du titre de Rayon vert de Mylène Farmer et Aaron sur fond d’électro pop est particulièrement beau.
« Tu dis que t’as peur du vide / Seul sur l’astéroïde / Rien rien rien ne nous retient / Déchire ton pull, vas-y ouvre grand / Sur ton torse tu fracasses les idées des parents / Tout t’appartient / Tu es vivant ».
Un corbeau aux ailes déployées, des aliens fantômes, un mystérieux liquide bleu, une horloge dont les rouages s’inversent… À peine mis en ligne, le très esthétique clip Rayon vert déchaîne les passions. S’il ne s’y passe pas grand-chose, -«rien rien rien» comme dit le refrain de ce titre électro pop- ce film de 3 minutes 42 regorge, comme toutes les œuvres de Mylène Farmer, de symboles et de références artistiques.

Ce duo avec Simon Buret, le chanteur dandy du groupe pop Aaron (Artificial Animals Riding On Nerverland) est le second extrait de son album L’emprise. Il a été réalisé par François Hans à qui l’on doit déjà plusieurs films de concerts et clips de Mylène Farmer comme Je te rends ton amour en 2009, Innamoramento en 2000 ou plus récemment Je te dis tout en 2013.
C’est à bord d’un vaisseau spatial voyageant dans l’espace en direction d’une planète mystérieuse que l’on retrouve les deux chanteurs, au milieu d’un décor blanc sobre et immaculé. Alors qu’un corbeau les accompagne dans cette aventure galactique (une référence à l’affiche de la tournée des stades “Nevermore 2023” ?), Mylène Farmer et Simon Buret inversent le temps et deviennent maîtres de l’espace.
Dans une lumière aux tons crépusculaires, Simon Buret est assis de profil dans un vaisseau spatial qui ressemble à celui d’Albator. Derrière les baies vitrées du cockpit, un soleil émerge derrière un alignement de planètes. Alors que «l’heure divine s’installe», Mylène Farmer se rapproche lentement du chanteur. Il avale en silence un mystérieux liquide bleu et repose son verre en cristal sur un pouf lumineux blanc. «Seuls sur l’astéroïde, rien, rien, rien ne nous retient», chante le duo qui semble s’ennuyer et observe l’immensité de l’univers d’un air sceptique.
Entre la musique, les mouvements lents, les regards figés et la lumière, on pense immédiatement à Melancholia, le magnifique film sur la fin du monde du Danois Lars von Trier. D’autres y voient plutôt une allusion au suicide, à une fin de vie assistée. Et de citer une scène de Star Wars 8 où une commandante se tue en fonçant à la vitesse de la lumière sur un croiseur. Derrière le couple, des signes rouges clignotent sur un écran. Ce vaisseau serait-il piloté par une intelligence artificielle ?
La lumière du rayon vert réchauffe les visages. Le visage de Mylène Farmer se transforme. Comme son complice, elle sourit, ses yeux pétillent. Sa longue robe victorienne qui couvre le cou et les mains est à clin d’œil à ses concerts en 1989.» Un majordome aux épaules démesurément carrées (Olivier Coursier, l’autre membre d’Aaron) apporte un verre rempli du fameux liquide bleu à Mylène Farmer. Est-ce la ciguë ?
«Rien rien rien ne nous retient» mais Mylène Farmer ne touche pas à son breuvage. La mécanique d’une horloge s’enraille, s’arrête. La mort ?
Visiblement, non puisqu’elle repart en sens inverse. Le liquide bleu renversé remonte dans le verre. Les visages sont de plus en plus souriants. Le couple semble ravi de se libérer pour aller vers autre chose, quelque chose de lumineux.
La mort ou plutôt une autre vie ? «Déchire ton pull, vas-y ouvre grand» résonne tandis qu’un corbeau s’envole. «Mylène Farmer a toujours dit que ce n’était pas uniquement un oiseau de malheur mais aussi protecteur».
Trois aliens flous qui ressemblent à des raies mantas se rapprochent derrière les baies vitrées. On pense à Premier contact de Denis Villeneuve mais aussi à Lars von Trier et sa série l’Hôpital et ses fantômes dont la dernière saison vient d’être lancée en Scandinavie.
Debout, épaule contre épaule, Simon Buret et Mylène Farmer les observent, fascinés. Elle tend sa main vers lui à la manière de la fresque de Michel-Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine. Ils sont prêts, apaisés à faire un saut ensemble vers l’inconnu. C’est tout simplement très beau.



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