Un couple ne supportait pas l’orientation sexuelle de leur fils, ce qui a mené à une rupture déchirante au sein de la famille.
Les tensions ont rapidement escaladé, forçant le jeune homme à quitter le domicile familial pour échapper à une atmosphère devenue invivable et remplie de conflits.
Les deux parents, incapables de mettre de côté leurs préjugés, ont poursuivi leurs comportements discriminatoires, non seulement au sein de la famille, mais aussi dans des cercles élargis.
Cette situation a finalement conduit à des poursuites judiciaires. En conséquence, le tribunal correctionnel d’Amiens a condamné les parents, soulignant l’importance de respecter et d’accepter l’identité de chacun. Cette décision a été vue comme un exemple significatif pour la défense des droits individuels et la lutte contre l’homophobie.
Quand ils sont appris que leur enfant était homosexuel, les insultes ont commencé à pleuvoir à la maison. “PD”, “tafiole”, “tarlouze”, tout y passe.

Pour le père, c’est “la honte” comme il le lui écrit dans un sms : “C’est ce que je redoutais de pire dans la vie, j’ai honte de moi, je ne sais pas ce que j’ai fait pour que tu sois gay”. Leur fils devient la cible de tout un tas de reproches : “C’est ce qui va lui arriver à ce PD”, en évoquant le VIH, ou “il est encore au téléphone avec sa tarlouze”.
A la présidente qui l’interroge à l’audience, le père répond : “J’ai eu un garçon, c’est pour avoir un garçon, pas une fille”. La mère reconnaît qu’elle ne supporte pas “les artifices autour” parce que leur fils se maquille et porte des bijoux.
Un jour le père plaque au mur son fils. N’y tenant plus, le garçon quitte le foyer familial et se réfugie chez une tante avant de prendre un logement seul et de couper les ponts, raconte France Bleu.

Les enquêteurs ont été saisis du dossier après le signalement de l’assistante sociale du lycée. Le garçon évoque des violences psychologiques et physiques depuis qu’il a dévoilé son homosexualité.
Le tribunal a condamné le couple à huit et dix mois de prison avec sursis probatoire, avec l’obligation de suivre des soins et d’indemniser la victime. Ils devront verser 1 500 euros de dommages et intérêts à leur fils.
Source L’indépendant
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